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    David Garfinkiel naît à Radom (Pologne) en 1902 dans une famille d’artistes.
    Il est le cadet d’une famille de neuf enfants. Son père, juif observant, est sculpteur sur pierre.

    photodavidtresjeunepolognepeintrertvbio Peintre dès son jeune âge, David Garfinkiel suit l’enseignement des Beaux-Arts à Cracovie, puis entre à l’école des Beaux-Arts de Varsovie photobxartsvarsovie300

    En 1932 il arrive à Paris, attiré comme tant d’autres par l’aura de l’ « Ecole de Paris » qui regroupe des artistes du monde entier.

    « Si de jeunes artistes juifs d’Europe de l’Est sont venus à Paris,  écrit Rachel Koskas, c’est pour échapper aux persécutions et à l’absence de perspectives. Paris, alors surnommée « capitale des peintres » aux premières décennies du siècle, exerçait une force d’attraction intense; tout était là : les professeurs, les grands peintres (Picasso, Matisse…), les grands maîtres (au Louvre), les sujets (la Provence de Cézanne), les galeries, les marchands d’art et … la liberté ». In « Communauté Nouvelle, n°113, p.75 »

    A Paris David Garfinkiel  fréquente deux ateliers réputés : l’Académie de la Grande Chaumière et l’Académie Julian. Il découvre l’avant-garde artistique parisienne dans les célèbres cafés de Montparnasse, la Rotonde et le Dôme. Il devient sociétaire du Salon des Indépendants. Rapidement il expose dans les salons parisiens, salon d’Automne, salon des Indépendants…
    Mais la vie d’artiste n’est pas simple et pour survivre, il travaille comme retoucheur dès 1934 pour le studio Harcourt qui vient de se créer.

    La guerre éclate. Engagé comme volontaire dans l’armée française en 1939, Garfinkiel sera naturalisé français en 1940 (et dénaturalisé peu de temps après comme juif).Il se réfugie d’abord à Brive la Gaillarde en Corrèze avec sa femme, épousée en 1934, et sa fille ; puis il s’installe à  Lyon où naîtra en 1942 un fils handicapé. Sa peinture est appréciée et une exposition intitulée « Provinces de France » sera inaugurée en 1942 car si Garfinkiel vit caché, il continue à peindre et même à exposer. Pour faire vivre sa famille il réalise de nombreux motifs pour les soieries de Lyon, des décors pour les parapluies… 168x169-images-stories-patchworh-soie

    Après la Libération, la famille Garfinkiel qui compte un troisième enfant né en 1945 revient à Paris en 1946. Le bilan de la guerre est dramatique : les huit frères et sœurs du peintre ont péri, ainsi que quatorze de ses quinze neveux et nièces. Son atelier a été pillé et la totalité de son œuvre d’avant guerre a disparu.

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    Mais la vie continue et Garfinkiel renoue avec la photographie et ouvre un studio de photo à Belleville dans le Paris du XIe arrondissement bigarré et multiethnique. Le « Studio David » lui sert de gagne pain mais surtout d’atelier de peinture, sa passion dans un environnement culturel et populaire dans lequel il puise aussi son inspiration.

    Il peint et dessine sans relâche utilisant tous les supports, toile, contreplaqué, papier, carton, tous les outils, pinceau, couteau, crayon, pastel, encre de chine, feutre…

    Dès son retour à Paris Garfinkiel enchaîne les expositions individuelles mais aussi collectives. Dans les années d’après-guerre il participe à de nombreuses expositions à but caritatif, pour les enfants, les anciens déportés… Mais il retrouve également les cimaises du salon des Indépendants, du salon d’Automne…

    En 1958 lors de son exposition à la Galerie Zak, la Ville de Paris fait l’acquisition de son œuvre, « L’Exode ». L’année suivante, le ministère de l’Education Nationale lui décerne le prix d’encouragement artistique.

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    Il se produit dans de nombreux salons, à Versailles, à Taverny où il obtient un prix en 1960, à Deauville où il est finaliste au troisième grand jury international de peinture en 1961, à Vanves où il obtient le prix de peinture de la ville en 1962…

    En 1961, d’un long séjour en Israël où sont organisées deux expositions de ses œuvres, il ramènera toute une série de dessins et une nouvelle inspiration.

    Parallèlement à ces activités, il enseigne aux enfants et adultes handicapés mentaux au foyer Saint-Michel, où son fils est pensionnaire.

    En 1966 Garfinkiel est décoré de la médaille d’argent de l’Académie européenne des arts. La même année il est nommé Chevalier de l’Ordre culturel et philanthropique de France et reçoit la médaille de vermeil de l’association Le Génie Français.

    Pendant de nombreuses années il s’est impliqué dans l’Association des Artistes peintres et sculpteurs juifs de France dont il sera vice-président.

    En 1970 le peintre nous quitte, emporté très rapidement par la maladie.

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