Expositions individuelles
De son vivant, David Garfinkiel a organisé cinq expositions personnelles. Par la suite, le Salon des Indépendants lui a consacré un hommage, et depuis cinq autres expositions ont été organisées.
Ces expositions sont les suivantes :
Bibliothèque Polonaise de Paris |
Paris |
2017 |
Musée du Montparnasse |
Paris |
2010 |
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Centre d’art et de culture Espace Rachi |
Paris |
2006 |
Galerie Colette Dubois |
Paris |
1989 |
Galerie Aleph |
Paris |
1979 |
Rétrospective au Salon des Indépendants |
Paris |
1972 |
Katz Art Gallery |
Tel Aviv |
1961 |
Musée Bat-Yam |
Bat Yam / Israel |
1961 |
Galerie Zak |
Paris |
1958 |
Famous Café |
Los Angeles |
1947 |
Provinces de France |
Lyon |
1942 |
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ÉDOUARD RODITI A propos de l’exposition hommage de 1979 à la galerie Aleph :
« Parmi les peintures, aquarelles et dessins de Garfinkiel (…)[il existe] quelques sujets qui s’inspirent du folklore juif d’Europe orientale, mais surtout aussi des paysages et des natures mortes qui nous communiquent une joie de vivre et une sensualité de peintre tout à fait personnelle; et ce sont en effet ces dernières qualités qui distinguent la peinture de Garfinkiel non seulement de celle, si torturée, de Soutine qu’il admirait, mais aussi de celle de tant d’autres peintres plus sombres de l’École de Montparnasse qu’il a connus et fréquentés. »Edouard Roditi, ( 1910- 1992), linguiste, poète, nouvelliste, critique d’art, biographe, traducteur et essayiste. Il consacra de nombreux ouvrages aux peintres Delacroix, Degas, ou Beardsley et réalisa des entretiens avec des artistes modernes tels que Marc Chagall, Joan Miro, Oskar Kokoschka, Philippe Derome, Hannah Höch, Max Ernst, Victor Brauner, Carlo Carrà, et Léonor Fini dont la plupart furent réunis dans « Propos sur l’art » |
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WALDEMAR GEORGE A propos de l’exposition de 1958 à la galerie Zak :
Garfinkiel reconnaît qu’il dessine au pinceau et peint par touches visibles, translucides, libres et denses. Quelques fois, sa matière rappelle la mosaïque (…). L’œuvre peinte de Garfinkiel, ce discret visionnaire, est une œuvre à double polarité. Elle comprend, d’une part, une suite de toiles qui trouvent en elles-mêmes leur intime raison d’être. Les poissons aux écailles oxydées,,, les roses épanouies qui mûrissent dans un vase et les jeunes filles diaphanes aux jupons chamarrés, comme ceux des Algériennes d’Eugène Delacroix, n’ont d’autre fin que la délectation.
A ces gammes, à ces poèmes en prose, à ces accords d’un caractère gratuit, s’opposent des visions d’un accent dramatique. La finesse et l’extrême acuité de perception visuelle d’un peintre d’éducation purement impressionniste font place cette fois à un expressionnisme romantique et apocalyptique.
Waldemar George 1893-1970, se lia à la première Ecole de Paris et rédigea de très nombreuses monograhies sur Picasso, Matisse, Utrillo, Gris, Léger, Gromaire, Maillol, etc. Il compte parmi les premiers critiques d’art à avoir parlé d’artistes tels que Chagall ou Soutine et de nombreux autres originaires de l’est de l’Europe. Organisateur d’expositions, il fut également un revuiste accompli, collaborant notamment à L’amour de l’art, Formes, La Renaissance, l’Art et les artistes, Beaux-Arts… |
MOUSSIA TOULMAN
A propos de l’exposition de 1989 à la galerie Colette Dubois :
A côté de ses pages de peinture pure, étonnantes de vigueur plastique, on trouve dans son œuvre les éternels mariages juifs, les traditionnels musiciens, mais traitant ces thèmes familiers, auxquels l’artiste saura apporter un accent personnel ; Garfinkiel sait dépasser l’anecdote : le peintre chez lui prime le conteur (…).
David Garfinkiel, homme doux et modeste, cachait souvent sa belle personnalité de créateur authentique en nous montrant des natures mortes bien sages, des fleurs modestes et pudiques mais, soudainement, nous découvrons ravis des nus voluptueux, de vastes compositions dans lesquelles le tempérament passionné de l’artiste se dévoile avec force et avec une ardeur insoupçonnée.
Garfinkiel, peintre effacé qui, de son vivant, restera dans une demi-obscurité, nous apparaît actuellement comme le plus digne descendant de ses grands aînés [de l’École de Paris].
Moussia Toulman (1903-1997) fut une crtique d’art écoutée et une collectionneuse. Elle a fait don d’une partie de sa collection au musée de Ein Harod en Galilée. |
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Expositions collectives
Salon des Indépendants |
Paris |
1932, de 1951 à 1970 |
Salon d’Automne |
Paris |
de 1961 à 1965, 1967 |
GAJEF devenu APSJF (Association des artistes, peintres, et
sculpteurs juifs de France |
Paris |
de 1945 à 1970… |
Galerie Drouant |
Paris |
1945 |
Salon de l’Art Libre |
Paris |
1951, 1952, 1954 |
Galerie Vibaud |
Paris |
1952 |
Salon de l’Ecole Française |
Paris |
1955 |
Exposition Internationale du musée des Beaux-Arts de Paris |
Paris |
1956 |
4ème salon de peinture et sculpture |
Taverny |
1960 |
6ème Salon artistique |
Pré Saint Gervais |
1963 |
Salon du XIXème arrondissement |
Paris |
1963 |
Société des amis des arts de Vanves |
Vanves |
1963 |
Salon de Versailles |
Versailles |
1966 |
Galerie Welter |
Paris |
1968 |
Galerie Katia Granoff « Peintres de l’Ecole de Paris |
Paris |
1968 |
International Art Exhibition |
Tel-Aviv |
1970 |
Centre Culturel Juif |
Paris |
1973 |
Paris Marseille De la Canebière à Montparnasse |
Musée du Montparnasse – Paris |
2003 |
Paris Marseille De la Canebière à Montparnasse |
Château Borély à Marseille |
2003-2004 |
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